Conditions de vie

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Par Christophe GIRONDE et Christophe GOLAY

L’approche par les besoins - « de base » ou « fondamentaux » - a longtemps prédominé dans les analyses de la pauvreté. Puis, à compter des années 1980, les questions de droits humains, notamment les droits économiques, sociaux et culturels, se sont progressivement imposées dans l’étude des causes de la pauvreté et des mesures qui permettraient de la réduire.

Par Corinne NATIVEL

Berceau de la révolution industrielle, le Royaume-Uni instaure dès 1911 un dispositif rudimentaire d’assurance sociale pour les travailleurs les plus démunis. Mais ce n’est qu’en 1942 que le fameux rapport de la Commission présidée par William Beveridge jette les fondations du système de sécurité sociale contributif qui sera mis en place après-guerre pour protéger tous les citoyens des « cinq grands maux »: la pauvreté, l’insalubrité, la maladie, l’ignorance et le chômage.

Par Taoufik DJEBALI

De la crise financière à la crise sociale

La crise financière a débuté en 2007. Très vite, les décideurs politiques et économiques ont pris conscience de son ampleur et des dangers qu'elle comportait. Dans les mois qui ont suivi la faillite de quelques banques et assureurs américains, l'économie américaine - et mondiale - a commencé à montrer quelques signes de fragilité et de faiblesse. L’imbrication entre les domaines économique et financier n'a laissé aucune chance de reprise aux secteurs industriel et tertiaire après l'effondrement de la Bourse.

Par Marianne BERTHOD-WURMSER

L’observation de la pauvreté rurale en France est ancienne. On est tenté de remonter, au moins, aux descriptions de Vauban s’élevant contre les taxes prélevées sur la population des campagnes écrasée par la pénurie de moyens de subsistance. Dans la vision contemporaine de pays développés comme la France, la pauvreté met d’abord en cause l’emploi, salarié ou non - aujourd’hui majoritairement tertiaire, modérément industriel et chichement agricole – qui assure directement ou indirectement à tous leurs ressources.

Par Patrick GONIN et Nathalie KOTLOK

Pourquoi partent-ils ? Parce qu’ils sont pauvres et/ou qu’ils n’ont pas de travail est la réponse que l'on entend le plus souvent. Nous avons posée cette question dans des classes d’écoles primaires et de collèges lors d’interventions présentant les migrations internationales de notre monde contemporain. Rien d’étonnant : ces élèves ne font que reproduire ce qui est largement propagé par trop d’hommes politiques ou de commentateurs d’actualité lorsque les questions migratoires sont débattues. Cet adage n’en demeure pas moins une vérité très partielle.

Par Jeanne LAZARUS

Les ouvrages de sciences sociales traitant de la pauvreté remplissent des bibliothèques entières. Peut-être parce que depuis la révolution industrielle tous ceux qui se sont intéressés au fonctionnement des sociétés occidentales ont été frappés par le fait que, dans des pays riches, de nombreux ménages vivent dans des conditions matérielles extrêmement difficiles et que cela a des conséquences sur l’ensemble de leur vie et de leur participation sociale.