Précarité

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Par Corinne NATIVEL

Berceau de la révolution industrielle, le Royaume-Uni instaure dès 1911 un dispositif rudimentaire d’assurance sociale pour les travailleurs les plus démunis. Mais ce n’est qu’en 1942 que le fameux rapport de la Commission présidée par William Beveridge jette les fondations du système de sécurité sociale contributif qui sera mis en place après-guerre pour protéger tous les citoyens des « cinq grands maux »: la pauvreté, l’insalubrité, la maladie, l’ignorance et le chômage.

Par Serge PAUGAM

Le concept de disqualification sociale renvoie au processus d’affaiblissement ou de rupture des liens de l’individu avec la société au sens de la perte de la protection et de la reconnaissance sociale. L’homme socialement disqualifié est à la fois vulnérable face à l’avenir et accablé par le poids du regard négatif qu’autrui porte sur lui. Si ce concept est relativement récent en sociologie, on peut y voir son origine dans les travaux de Georg Simmel au début du XXe siècle sur le statut des pauvres (Simmel, 1998).

Par Jean-Jacques GABAS et Camille LAPORTE

La question de la pauvreté et de son traitement est récurrente dans la pensée sur le développement. Tous les « pionniers du développement » (Rosenstein-Rodan, Kalecki, Nurske, Hirschmann, Singer…) depuis les années 1940 ont abordé chacun à leur manière ce sujet central d’économie politique.

Par Pierre-Noël GIRAUD

Les méthodes de mesure des inégalités et de la pauvreté

Dans une population donnée, la mesure des inégalités économiques évaluables monétairement, par exemple les inégalités de revenus, passe par la construction d’une courbe de Lorenz. Celle-ci  donne le pourcentage y% des revenus totaux dont dispose les premiers x% de la population rangée par revenu croissant.
De cette courbe de Lorenz, on peut tirer plusieurs types d'indicateurs synthétiques :
- La part des revenus totaux obtenue par les 10 % les plus riches

Par Jeanne LAZARUS

Les ouvrages de sciences sociales traitant de la pauvreté remplissent des bibliothèques entières. Peut-être parce que depuis la révolution industrielle tous ceux qui se sont intéressés au fonctionnement des sociétés occidentales ont été frappés par le fait que, dans des pays riches, de nombreux ménages vivent dans des conditions matérielles extrêmement difficiles et que cela a des conséquences sur l’ensemble de leur vie et de leur participation sociale.