Migrations de travail 

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Par Catherine de Wenden

On compte d’après les Nations unies aujourd’hui 214 millions de migrants internationaux, soit 3% de la population de la planète. La mondialisation des flux migratoires s’installe désormais dans le paysage mondial avec une régionalisation des destinations de plus en plus marquée  autour de plusieurs espaces migratoires de départ et d’accueil. À l’interdiction de sortie des frontières d’une partie du monde (communiste et, plus largement les régimes autoritaires) a succédé l’interdiction ou la difficulté d’entrer dans d'autres pays.

Par Tristan Bruslé
  1. « Un des mots pour “frontière”, “limite”, est sima, littéralement “sillon” : le Nirukta […] enseigne que sima vient de la racine siv, “coudre” : la frontière, c’est la couture entre deux desa, deux “pays” ou “domaines” ».
  2. Charles Malamoud, Les contours de la mémoire dans l’Inde brahmanique, 2002

 

Par Géraldine Chatelard et Mohamed Kamel Doraï

La chute de Saddam Hussein en 2003 et le changement de régime en Irak ont eu un impact important sur les flux migratoires en provenance de ce pays. La Syrie et la Jordanie sont les deux pays voisins qui connaissent l'afflux de réfugiés et les circulations migratoires les plus importants. Pour les réfugiés, ces deux pays sont à la fois des lieux d'asile territorial et des espaces de transit mais aussi d'installation sur le moyen terme. Les villes et, en particulier, les capitales Damas et Amman, sont les principales centralités migratoires des Irakiens.

Par Adeline Braux

Le grand mouvement d’échanges migratoires qui a eu lieu dans la période qui a immédiatement suivi la fin de l'Union soviétique se caractérise par une étonnante hétérogénéité et une grande complexité. À l’époque, nombre d’observateurs s’interrogeaient sur un possible déferlement des masses ex-soviétiques en Europe et aux États-Unis, sans envisager leur éventuelle migration vers la Russie.