Hégémonie

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Par Soraya SIDANI


Les dynamiques à l’œuvre au sein de l’espace mondial contemporain rendent compte d’une densification des échanges entre Etats et d’une interdépendance croissante entre les unités du système reflétant ainsi un solidarisme émergent à l’échelle internationale (Buzan 2004).

Par Joan DEAS et Yves SCHEMEIL


Les prétendants au statut de puissance globale sont nombreux mais peu sont les élus. Pour être reconnu comme puissance montante, un Etat doit être en phase ascensionnelle sur les plans économique, commercial, diplomatique et militaire (ce qui élimine la Russie, depuis longtemps établie) ; avoir la taille d’un continent (ce qui écarte l’Afrique du Sud) ; maîtriser la haute technologie (ce qui empêche d’autres pays parfois englobés dans le groupe des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – comme l’Indonésie ou l’Egypte, d’y figurer pour l’instant).

Par Jean LECA


A l’origine du concept popularisé pour la première fois au temps de la guerre froide par Joseph Nye, alors membre du camp des « chouettes », oiseaux de la sage Minerve s’opposant à la fois aux « faucons » et aux « colombes », le pouvoir est entendu comme les ressources dont use une unité politique pour faire « plier » les autres dans des situations où n’existe en principe aucun organe supranational prétendant au monopole de la contrainte physique légitime ni aucun système juridictionnel réglant les conflits de manière autorisée sans avoir reçu

Par Jérôme Sgard


Si la relation entre le politique et l’économique est l’une des questions les plus difficiles qui soit, une fois portée dans le champ international, elle se présente souvent dans des termes simplifiés, voire simplificateurs.

Par Michel Grossetti, Denis Eckert, Laurent Jégou, Marion Maisonobe, Yves Gingras et Vincent Larivière


Beaucoup d’acteurs du monde de la recherche estiment que l’activité scientifique est en train de se concentrer dans les plus grandes villes mondiales. Malgré le manque de données précises, cette certitude imprègne l’action publique. De nombreuses politiques nationales se fondent sur cette hypothèse pour concentrer les financements sur quelques sites jugés capables de figurer honorablement dans la compétition scientifique mondiale.