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Par Mélanie ALBARET


Le concept de multilatéralisme (qu’il soit ou non onusien) paraît au premier abord peu compatible avec celui de puissance que l’on peut définir en suivant Raymond Aron comme « la capacité d’une unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités ». En effet, le multilatéralisme n’est pas seulement affaire de nombre : il ne suffit pas d’être plus de deux Etats ou acteurs (par opposition à l’unilatéralisme et au bilatéralisme) pour qualifier la discussion de multilatérale.

Par Soraya SIDANI


Les dynamiques à l’œuvre au sein de l’espace mondial contemporain rendent compte d’une densification des échanges entre Etats et d’une interdépendance croissante entre les unités du système reflétant ainsi un solidarisme émergent à l’échelle internationale (Buzan 2004).

Par Jean LECA


A l’origine du concept popularisé pour la première fois au temps de la guerre froide par Joseph Nye, alors membre du camp des « chouettes », oiseaux de la sage Minerve s’opposant à la fois aux « faucons » et aux « colombes », le pouvoir est entendu comme les ressources dont use une unité politique pour faire « plier » les autres dans des situations où n’existe en principe aucun organe supranational prétendant au monopole de la contrainte physique légitime ni aucun système juridictionnel réglant les conflits de manière autorisée sans avoir reçu

Par Jérôme Sgard


Si la relation entre le politique et l’économique est l’une des questions les plus difficiles qui soit, une fois portée dans le champ international, elle se présente souvent dans des termes simplifiés, voire simplificateurs.