Ordre international

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Par Mélanie ALBARET


Le concept de multilatéralisme (qu’il soit ou non onusien) paraît au premier abord peu compatible avec celui de puissance que l’on peut définir en suivant Raymond Aron comme « la capacité d’une unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités ». En effet, le multilatéralisme n’est pas seulement affaire de nombre : il ne suffit pas d’être plus de deux Etats ou acteurs (par opposition à l’unilatéralisme et au bilatéralisme) pour qualifier la discussion de multilatérale.

Par Soraya SIDANI


Les dynamiques à l’œuvre au sein de l’espace mondial contemporain rendent compte d’une densification des échanges entre Etats et d’une interdépendance croissante entre les unités du système reflétant ainsi un solidarisme émergent à l’échelle internationale (Buzan 2004).

Par Joan DEAS et Yves SCHEMEIL


Les prétendants au statut de puissance globale sont nombreux mais peu sont les élus. Pour être reconnu comme puissance montante, un Etat doit être en phase ascensionnelle sur les plans économique, commercial, diplomatique et militaire (ce qui élimine la Russie, depuis longtemps établie) ; avoir la taille d’un continent (ce qui écarte l’Afrique du Sud) ; maîtriser la haute technologie (ce qui empêche d’autres pays parfois englobés dans le groupe des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – comme l’Indonésie ou l’Egypte, d’y figurer pour l’instant).

Par Alexandra DE HOOP SCHEFFER


Qu’elles soient de nature économique ou géopolitique, les crises ont toujours suscité aux Etats-Unis une réévaluation de la puissance américaine et de son rôle dans le monde.

Par Jérôme Sgard


Si la relation entre le politique et l’économique est l’une des questions les plus difficiles qui soit, une fois portée dans le champ international, elle se présente souvent dans des termes simplifiés, voire simplificateurs.

Par Christophe Jaffrelot


Note : ce texte est une version remaniée et actualisée par l'auteur d'un article paru dans Alternative Sud, 2011 (vol. 18, n°3) sous le titre : « L’Inde entre puissance et paralysie ».

Par Anne de TINGUY


La question de la puissance est inscrite dans l’histoire de la Russie. Du XVIe au XXe siècle, l’empire russe a quasiment continûment repoussé ses frontières dans toutes les directions par l’intégration progressive de territoires contigus. L’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), dont la Russie est l’Etat successeur, a été longtemps considérée comme la deuxième puissance mondiale dans un monde qui était bipolaire (1947-1991). La géographie contribue elle aussi à un sentiment de puissance.