Système international

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Par Mélanie ALBARET


Le concept de multilatéralisme (qu’il soit ou non onusien) paraît au premier abord peu compatible avec celui de puissance que l’on peut définir en suivant Raymond Aron comme « la capacité d’une unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités ». En effet, le multilatéralisme n’est pas seulement affaire de nombre : il ne suffit pas d’être plus de deux Etats ou acteurs (par opposition à l’unilatéralisme et au bilatéralisme) pour qualifier la discussion de multilatérale.

Par Joan DEAS et Yves SCHEMEIL


Les prétendants au statut de puissance globale sont nombreux mais peu sont les élus. Pour être reconnu comme puissance montante, un Etat doit être en phase ascensionnelle sur les plans économique, commercial, diplomatique et militaire (ce qui élimine la Russie, depuis longtemps établie) ; avoir la taille d’un continent (ce qui écarte l’Afrique du Sud) ; maîtriser la haute technologie (ce qui empêche d’autres pays parfois englobés dans le groupe des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – comme l’Indonésie ou l’Egypte, d’y figurer pour l’instant).