Hard power

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Par Emmanuel PUIG


D’un point de vue strictement théorique, la République populaire de Chine (RPC) est sans doute l’Etat qui concentre aujourd’hui le plus d’attributs du hard power tel qu’il est défini en relations internationales. 

Par Joan DEAS et Yves SCHEMEIL


Les prétendants au statut de puissance globale sont nombreux mais peu sont les élus. Pour être reconnu comme puissance montante, un Etat doit être en phase ascensionnelle sur les plans économique, commercial, diplomatique et militaire (ce qui élimine la Russie, depuis longtemps établie) ; avoir la taille d’un continent (ce qui écarte l’Afrique du Sud) ; maîtriser la haute technologie (ce qui empêche d’autres pays parfois englobés dans le groupe des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud – comme l’Indonésie ou l’Egypte, d’y figurer pour l’instant).

Par Alexandra DE HOOP SCHEFFER


Qu’elles soient de nature économique ou géopolitique, les crises ont toujours suscité aux Etats-Unis une réévaluation de la puissance américaine et de son rôle dans le monde.

Par Christophe Jaffrelot


Note : ce texte est une version remaniée et actualisée par l'auteur d'un article paru dans Alternative Sud, 2011 (vol. 18, n°3) sous le titre : « L’Inde entre puissance et paralysie ».

Par Anne de TINGUY


La question de la puissance est inscrite dans l’histoire de la Russie. Du XVIe au XXe siècle, l’empire russe a quasiment continûment repoussé ses frontières dans toutes les directions par l’intégration progressive de territoires contigus. L’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), dont la Russie est l’Etat successeur, a été longtemps considérée comme la deuxième puissance mondiale dans un monde qui était bipolaire (1947-1991). La géographie contribue elle aussi à un sentiment de puissance.

Par Frédéric RAMEL


En 1962, Raymond Aron publiait la première version de ce qui deviendra l’une des références francophones dans le domaine des Relations internationales : Paix et guerre entre les nations. L’année 2012 fut l’occasion de revisiter cette œuvre tant du point de vue de sa qualification théorique (Aron est-il un théoricien réaliste ?) que de sa postérité scientifique (que reste-t-il aujourd’hui de cette approche ?).