Contrôle des individus 

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Par Claire MEDARD et Valérie GOLAZ

 

« The precedent being set by communities and their leaders to deny settlement of IDPs
[Internally Displaced Persons, nda] on « their land » spells doom for the unity of this nation
. »

Par Gabriel PIERARD

 

Jusqu'à très récemment, le contrôle des frontières relevait du seul ressort des Etats souverains ; la coopération au niveau européen était de ce fait limitée dans ce domaine. Celle-ci s’est cependant accentuée ces dernières années et le concept de gestion des frontières a été intégré dans le champ des politiques communautaires.
 

Par Marie-Laure Basilien-Gainche

Le printemps arabe a bousculé l’Union européenne (UE), malmenant ses fondements et mettant ses limites en évidence. Le débarquement de quelque 20 000 Tunisiens et 8 000 Libyens sur les côtes italiennes depuis janvier 2011 a ravivé les peurs et les tensions dans une Europe en crise de croissance et d’identité. L’Italie, s’estimant submergée par une immigration clandestine massive, a proclamé l’état d’urgence humanitaire le 12 février 2011.

Par Catherine de Wenden

On compte d’après les Nations unies aujourd’hui 214 millions de migrants internationaux, soit 3% de la population de la planète. La mondialisation des flux migratoires s’installe désormais dans le paysage mondial avec une régionalisation des destinations de plus en plus marquée  autour de plusieurs espaces migratoires de départ et d’accueil. À l’interdiction de sortie des frontières d’une partie du monde (communiste et, plus largement les régimes autoritaires) a succédé l’interdiction ou la difficulté d’entrer dans d'autres pays.

Par Philippe Bonditti

Explorer la problématique des frontières à l’aune de « l’Europe », c’est d’abord s’intéresser à une notion - la frontière – qui d’un point de vue théorique et pratique, n’a cessé de perdre de son sens structurant ces vingt dernières années (cf. la contribution de Didier Bigo dans ce même volume).

Par Didier Bigo

La notion de frontière, y compris si on la limite à son acception géographique, est l’objet de nombreuses discussions. Elles sont dues premièrement à l’intérêt d’une conception différente de la frontière, non réductible au territoire et à l’ordre politique et, deuxièmement, à la relation entre techniques de contrôle de la mobilité et localisation de la vérification d’identité et du droit de visite ou de séjour dans un État donné.