Gouvernance

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Par Kari DE PRYCK


Le rôle de la science et de l’expertise dans la gouvernance globale s’est imposé au XXe siècle au sein des démocraties occidentales en raison du caractère complexe, incertain et souvent transfrontalier des problèmes contemporains, tel le changement climatique (Haas 1992 ; Pregernig et Böcher 2012).

Par Géraldine PFLIEGER


L’objet de cet article est de discuter de la territorialité et de la spatialité des biens communs planétaires : comment leur spatialité a-t-elle été définie au plan légal, politique et scientifique ? Quels acteurs prennent part à ce processus de définition de la spatialité ou en sont exclus ? Dans quelle mesure la délimitation des périmètres et des arènes de gouvernance des biens communs fait-elle toujours l’objet de controverses ?

Par Brice LALONDE


Quand Christophe Colomb découvre l’Amérique le 12 octobre 1492, la population mondiale n’atteint pas le demi-milliard. Le monde connu s’agrandit d’un continent gorgé de richesses. L’humanité n’a qu’à se servir et croître. Elle peut prélever, massacrer, creuser, défricher, brûler, aménager, peindre, écrire, chercher… Les Temps modernes commencent, les représentations du monde célèbrent Prométhée et la croissance illimitée.

Par Alice BAILLAT



« As politicians know only too well but social scientists too often forget, public policy is made of language » (Majone 1989 : 1)
 

Par Jean-Frédéric MORIN


A quoi bon investir dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre si les autres pays n’adoptent pas des mesures équivalentes ? Quel est l’intérêt d’imposer des quotas de pêche si les pêcheurs voisins peuvent librement épuiser les bancs de poissons ? Pourquoi ne pas entreposer des déchets nucléaires en Antarctique si les autres pays le font sans scrupule ?