Solidarité

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Par Lidia PROKOFIEVA

Il y a vingt ans, les pays de l’Europe de l’Est et de l’ex-Union soviétique mettaient en place de profondes transformations socio-économiques. Pendant cette période, on a vu apparaître, en Russie, de nouveaux problèmes sociaux ou constaté l'aggravation de problèmes existants, parmi lesquels celui de la pauvreté. Le marché du travail, la structure et les sources de revenus ont complètement changé, le chômage est devenu un fait massif, les différences de revenus et de salaires se sont accentuées.

Par Serge PAUGAM

Le concept de disqualification sociale renvoie au processus d’affaiblissement ou de rupture des liens de l’individu avec la société au sens de la perte de la protection et de la reconnaissance sociale. L’homme socialement disqualifié est à la fois vulnérable face à l’avenir et accablé par le poids du regard négatif qu’autrui porte sur lui. Si ce concept est relativement récent en sociologie, on peut y voir son origine dans les travaux de Georg Simmel au début du XXe siècle sur le statut des pauvres (Simmel, 1998).

Par Valéria PERO

Les dix premières années du XXIe siècle ont été des années de changements attendus depuis longtemps au Brésil. Le pays présente une distribution des revenus parmi les plus inégales du monde. Malgré les changements de régime politique et la croissance économique, les indicateurs qui les mesurent, comme le coefficient de Gini, sont restés stables entre les années 1970 les années 1990. Au niveau de développement du pays, mesuré par exemple par le revenu par habitant, la proportion de pauvres était relativement élevée, révélant un pays plus injuste que pauvre.

Par Rachel GUYET

Le territoire européen présente non seulement des disparités socio-économiques importantes d’un Etat membre à l’autre mais également entre les régions au sein d’un même Etat. Ces écarts se sont accentués avec les effets de la crise qui frappe l’Union européenne depuis 2008. En 1989, celle-ci s’est dotée d’une politique de cohésion pour réduire ces déséquilibres économiques et sociaux et encourager la convergence entre les régions européennes, contribuant ainsi au développement économique et social de tous les territoires.

Par Patrick GONIN et Nathalie KOTLOK

Pourquoi partent-ils ? Parce qu’ils sont pauvres et/ou qu’ils n’ont pas de travail est la réponse que l'on entend le plus souvent. Nous avons posée cette question dans des classes d’écoles primaires et de collèges lors d’interventions présentant les migrations internationales de notre monde contemporain. Rien d’étonnant : ces élèves ne font que reproduire ce qui est largement propagé par trop d’hommes politiques ou de commentateurs d’actualité lorsque les questions migratoires sont débattues. Cet adage n’en demeure pas moins une vérité très partielle.

Par Isabelle HILLENKAMP et Jean-Michel SERVET

La question de la pauvreté dans les relations internationales depuis la Seconde Guerre mondiale est d’abord reconnaissable à travers les mots employés pour désigner globalement les pays réputés « pauvres » ou ayant encore une fraction importante de leur population vivant avec de faibles revenus : pays attardés, tiers-monde, périphérie, pays dépendants, pays sous-développés, pays moins avancés ou plus pudiquement en voie de développement ou en développement et finalement pour certains d’entre eux pays émergents.